Microscope électronique à transmission NanoMi - Vidéo

Premier microscope électronique à transmission de source ouverte au monde.

NanoMi MET de source overte - Trancription

[À l'écran : NanoMi Open source TEM]

Voici le NanoMi, premier microscope électronique à transmission et à balayage de source ouverte au monde. Il a été bâti au Centre de recherche en nanotechnologie. Les spécifications recherchées étaient une tension d'accélération de 50 kilovolts et une résolution de 10 nanomètres. N'importe qui peut construire ce microscope à peu de frais, grâce à la documentation qui a été rendue publique.

L'instrument a été conçu afin que ses éléments puissent être retirés d'un bloc et apportés au banc d'essai afin d'y être réglés ou modifiés aisément, sans que l'alignement du microscope en souffre.

La demi-colonne d'alignement fait office de maquette mécanique. On peut y ajouter ou en retrancher des éléments, ou en changer l'emplacement. Ces composants sont dotés de connecteurs multibroche qui facilitent le raccordement au système.

Nous avons créé nos propres modules piézoélectriques pour aligner l'ouverture et l'échantillon sur le trajet du faisceau d'électrons. Le système s'en trouve simplifié, car il n'exige aucune interface mécanique.

Pour l'instant, nous utilisons un canon thermionique en tungstène commercial de JEOL, mais le système accepte n'importe quelle autre source d'émissions.

Les modules piézoélectriques permettent de déplacer l'échantillon et l'ouverture d'un maximum de 10 millimètres, 20 nanomètres à la fois. Un stigmateur électrostatique à huit pôles modèle le faisceau grâce à l'ouverture sur la plaque, qui empêche l'accumulation d'électricité. Le déflecteur quadripôle à double plaque fléchit le faisceau en parallèle. Il comprend aussi une plaque percée mise à la terre afin qu'il n'y ait pas surcharge. Une lentille électrostatique unipotentielle ou Einzel effectue la mise au point, ce qui simplifie la conception de l'objectif et autorise l'usage d'ions au lieu d'électrons dans la colonne si on le désire.

Les éléments électroniques qui commandent le système sont tous de notre invention.

Puisque les composants sont fabriqués au niveau de la carte, on garde la maîtrise des différents aspects du microscope.

Nous avons aussi développé un logiciel qui commande l'appareil et traite les images.

Ce microscope sous vide extrême peut s'ajouter à n'importe quel système. Il s'agit en quelque sorte d'une boîte à sable permettant d'effectuer des expériences uniques. On pourrait également s'en servir pour enseigner la microscopie électronique, chose parfois difficile en raison des coûts impliqués. Tous les aspects du microscope étant contrôlés, on entrevoit des possibilités uniques en imagerie. Nous avons d'ailleurs l'intention de multiplier les capacités exceptionnelles de l'appareil en science afin de rendre la microscopie plus accessible partout au Canada et dans le monde.

[À l'écran : pour en savoir plus sur NanoMi, veuillez consulter cnrc.canada.ca/nanomi]

[À l'écran : signature officielle, Conseil national de recherches Canada/ National Research Council Canada]

[À l'écran : Mot-symbole du Gouvernement du Canada]

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