ARCHIVÉ - Présentation sur l'état d'avancement du projet installation de biofabrication de vaccins

Archivé – Ce contenu a été produit pour le cahier de transition du président par intérim du CNRC en septembre 2020

Format de rechange : Présentation sur l'état d'avancement du projet installation de biofabrication de vaccins (PDF, 2.80 Mo)

Diapositive 1

Projet de l'installation de biofabrication de vaccins (IBV) : État d'avancement du projet

25 septembre 2020
Maria Aubrey, V.-P. et conseillère spéciale du président
Document de travail

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Contexte

  • Pandémie COVID-19
  • Groupe de travail sur un vaccin contre la COVID-19
  • Mandat du CNRC pour la fabrication de vaccins

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La pandémie de la COVID-19

Le gouvernement fédéral a défini une stratégie en trois axes pour répondre à la crise :

Cette stratégie reconnaît que le Canada doit garantir au plus vite que la population canadienne aura un vaccin sûr et efficace contre la COVID-19 dès qu'il en existera un.

  • Augmenter la capacité de production intérieure
  • S'associer aux fabricants mondiaux des candidats vaccins les plus prometteurs pour en réserver et en produire sous licence
  • Investir dans quelques candidats vaccins canadiens très prometteurs à l'étude

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[CAVIARDÉ]

Diapositive 5

Mandat du CNRC concernant le vaccin pour la COVID-19

Installation de fabrication de matériel pour les essais cliniques du CNRC (IFMEC) (printemps 2020) : 44 M$ pour produire des vaccins destinés aux essais cliniques

  • Faire en sorte que l'installation se conforme aux bonnes pratiques de fabrication (BPF) en matière de développement, d'essai, de mise à l'échelle et de production de candidats vaccins prometteurs
  • Parvenir à une production initiale de 250 000 doses de vaccin par mois à compter de novembre 2020

Projet de l'installation de biofabrication de vaccins (IBV) (été 2020) : 126 M$ sur deux ans pour la biofabrication de vaccins

  • Créer une nouvelle installation au site de Royalmount et l'exploiter grâce à un partenariat public-privé
  • Permettre une production mensuelle d'environ deux millions de doses* de vaccin homologué selon de BPF d'ici l'an prochain

Diapositive 6

L'IBV et l'IFMEC : portrait des capacités

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Capacités de l'IBV et de l'IFMEC

Activités de chaque installation

IBV

  • Installation de fabrication complète conforme aux BPF
  • Capacité de production de 2500 litres (1 bioréacteur de 500 litres, 1 bioréacteur de 2000 litres) pour une capacité de production d'environ 4000 litres par mois
  • Capacités de remplissage et de finition incluses
  • Production de vaccins selon les BPF pour la réponse à la pandémie (phase III) / rôle d'intérêt public national et international – possibilité de codéveloppement de vaccins avec d'autres pays
  • Production de vaccins selon les BPF après la pandémie – phase II et par la suite / projets nationaux et internationaux de biofabrication de biomédicaments pour maladies rares (projets d'intérêt public)
  • Formation – axée sur l'amélioration de l'expertise en BPF au Canada
  • Atténuer les risques liés à la biofabrication de vaccins au Canada; travail en collaboration avec l'industrie, les PME et les milieux universitaires
  • Projets d'intérêt public financés (médicaments pour maladies rares)

IFMEC

  • Installation de recherche-développement
  • Échelle de la R-D convenant à la phase I et à la phase II
  • Processus non validés/méthodes validées pour la phase II
  • Capacité de production jusqu'à 500 litres
  • Capacités de remplissage et de finition en sous-traitance
  • Production de vaccins pour essais cliniques en réponse à la pandémie – jusqu'aux essais de phase II
  • Production pour essai clinique après la pandémie– jusqu'aux premiers essais chez l'humain
  • Formation – diplômés universitaires de cycles supérieurs
  • Collaboration avec l'industrie, les PME et les milieux universitaires

Ce que les installations ne font pas

  • Production commerciale en vrac – vente de produits
  • Concurrence avec le secteur privé
  • Activités autres que pour la réponse à la pandémie – production de vaccins contre la grippe

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Continuum entre l'IFMEC, l'IBV et l'écosystème

Description détaillée de la diapositive 8
  • Le continuum illustre la place occupée par l'IFMEC et l'installation de biofabrication de vaccins (IBV) au sein de l'écosystème de la biofabrication.
  • De manière générale, l'installation de fabrication de matériel pour les essais cliniques du CNRC (IFMEC) s'occupe de la validation du concept, et plus particulièrement de la mise au point de vaccins et de matériel pour les premiers essais cliniques (jusqu'à une échelle de 500 litres).
  • De manière générale, l'IBV s'occupe de la validation du produit, en particulier de la production à petite et à grande échelle de vaccins (grâce à des bioréacteurs de 500 et de 2 000 litres), ce qui permet la mise à l'échelle et la maturation du processus jusqu'à la distribution ou au transfert de technologie.
  • De manière générale, l'écosystème des organisations de recherche contractuelle (ORC) et des organisations de développement et de fabrication contractuelles (ODFC) joue un rôle dans la commercialisation des produits, en particulier en ce qui a trait aux services de biofabrication et à la production commerciale de masse de vaccins et d'autres produits biologiques.
 

Diapositive 9

Aperçu et état du projet d'IBV

  • Objectifs
  • Conception et construction
  • Gouvernance

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Objectifs du projet d'IBV

Buts

  1. Créer une installation certifiée BPF de biofabrication de vaccins capable de produire environ 2 millions de dosesNote de bas de page * par mois pour compenser la difficulté d'obtenir un vaccin au Canada et garantir l'approvisionnement de vaccins contre la COVID-19, y compris pour le reste du monde.
  2. Soutenir une filière de vaccins et de produits biologiques « fabriqués au Canada », et contribuer à accélérer l'innovation au Canada.

L'installation permettra de répondre à la fois à la crise immédiate et au besoin d'une plus grande capacité de biofabrication pour permettre au pays de mieux se positionner maintenant et plus tard.

Description détaillée de la diapositive 10

Le projet d'IBV contribuera à réduire les risques liés à la biofabrication de vaccins en remédiant à l'absence d'une capacité nationale en biofabrication.

Le projet d'IBV aidera nos collaborateurs à faire approuver des produits dans le contexte de situations d'urgence, en vue de leur utilisation générale au Canada.

 
 

Diapositive 11

Résultats attendus

Hausse

  • Du nombre de vaccins candidats parvenant aux essais cliniques puis au marché
  • Du nombre d'entreprises canadiennes qui innovent en santé
  • Du volume de produits fabriqués par ces entreprises
  • Du nombre d'emplois professionnels associés aux sciences et à la technologie
  • Des sommes que les entreprises injectent dans la recherche et le développement

Renforcement

  • Meilleure capacité du Canada en fabrication, remplissage et distribution de vaccins contre la COVID-19
  • Accès plus facile des Canadiens à un vaccin contre la COVID-19 et réduction possible des coûts que cela implique
  • Meilleure capacité du Canada à répondre à la pandémie actuelle et aux futures crises sanitaires

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Conception et construction de l'IBV

  • Lieu
  • Conception
  • Processus BPF
  • Étapes essentielles

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Emplacement du projet : site de l'avenue Royalmount (Montréal)

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Description détaillée de la diapositive 13

Le projet est situé à côté du Centre de recherche en thérapeutique en santé humaine (TSH) du CNRC, sur l'avenue Royalmount à Montréal. Le site de TSH est déjà en activité. Comme le montre la photo aérienne, l'IBV est en cours de construction à côté de l'installation de TSH. Un stationnement supplémentaire sera accessible à côté du bâtiment actuel du CNRC.

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Conception de l'installation

  • Capacité de production de 4000 litres par mois
  • Le nombre de doses dépend du vaccin (estimé actuellement à 2 millions par mois)
  • Superficie ~ 4900 m2 (sur 2 étages)
  • Biofabrication :
    • Fabrication en amont (chaînes de 500 litres et 2000 litres)
    • Fabrication en aval (2 chaînes dédiées)
    • Remplissage et finition (doses multiples de 10 ml et doses uniques de 2 ml)
    • Panneaux préfabriqués de classes C et D
    • Capacités de fabrication de produits multiples (sas)
    • Salles biosécuritaires de niveau 2 (virus, repiquage, fabrication en amont et en aval, remplissage)
  • Soutien :
    • Décontamination
    • Nettoyage et stérilisation
    • Emballage secondaire
    • Entrepôt
    • Centre d'accueil
  • Laboratoires de CQ et salle mécanique + bureaux au 2e étage

[CAVIARDÉ]

Diapositive 15

Schéma du processus

(8 août 2020)

Description détaillée de la diapositive 15
  • Voici un aperçu du processus de production de vaccins à partir de cellules.
  • Le quadrant supérieur droit décrit le processus de fabrication de la solution tampon ainsi que du milieu de croissance dans lequel les cellules se développeront en se reproduisant. Essentiellement, le milieu de croissance protège et nourrit les cellules afin qu'elles puissent se multiplier et la solution tampon sert à filtrer le produit en vue de lui donner sa forme finale.
  • Le processus de croissance des cellules commence dans le haut du quadrant supérieur gauche. Les cellules arrivent congelées, puis sont décongelées et placées dans un liquide (représenté par les cases rouges).
  • En dessous, dans le graphique, se trouve le virus contenu (représenté par des boîtes violettes), qui sera intégré ultérieurement dans le processus de production du vaccin.
  • Dans le quadrant inférieur gauche se trouvent les bioréacteurs dans lesquels les cellules sont placées pour se multiplier (représentés par des boîtes orange). Les bioréacteurs sont alimentés par le milieu de croissance (représenté par les petites boîtes bleu clair). Il existe deux tailles de bioréacteurs, soit 500 litres et 2 000 litres.
    • La ligne du haut (où on retrouve d'autres petites boîtes bleu clair représentant la solution tampon et le milieu de croissance) montre le processus avec les bioréacteurs de 2 000 litres. Les cellules sont d'abord placées dans des conteneurs de 20 litres, puis transférées dans des conteneurs de 200 litres au fur et à mesure de leur croissance et de leur multiplication, jusqu'à ce qu'elles soient transférées dans un conteneur de 2 000 litres.
    • La ligne qui se trouve en dessous montre le processus avec les bioréacteurs de 500 litres (où on trouve moins de petites boîtes bleu clair), dans le cadre duquel les cellules sont transférées de conteneurs de 50 litres à un conteneur 500 litres.
  • Le processus de croissance cellulaire dure environ deux semaines. Une fois que les cellules se sont pleinement développées et ont rempli le contenant, elles sont « infectées » par le virus.
  • Ces cellules sont ensuite transférées vers la zone de chromatographie, qui est illustrée dans le quadrant inférieur droit. Les cellules sont à l'état liquide dans des récipients (représentés par des boîtes bleu foncé) et sont encore alimentées par une solution tampon (représentée par les petites boîtes bleu clair).
  • Les cellules sont soumises à deux processus de chromatographie et sont transférées vers un concentré de filtration tangentielle. Le processus de chromatographie dure environ une journée.
  • Les cellules sont diluées avec une solution pour obtenir la bonne concentration, et sont transformées ainsi en vaccin.
  • Dans les dernières étapes, tout en bas du graphique, de gauche à droite, le vaccin est déplacé vers une zone de remplissage et d'emballage où il est mis en flacon et inspecté. Les flacons sont ensuite fermés et étiquetés, emballés, placés dans des boîtes sur des palettes, puis expédiés.
 

Diapositive 16

Risque lié à la conception et à la construction de l'installation : étapes essentielles

  • Lancement de la phase de conception et de construction (août 2020)
  • Acquisition de l'équipement à long délai de livraison (septembre 2020)
  • Achèvement de la conception intérieure (novembre 2020)
  • Achèvement de la construction de l'enveloppe extérieure du bâtiment (décembre 2020)
  • Aménagement intérieur (mars 2020)
  • AQ et CQ en vue de la mise en service de l'installation (à compter de mai 2021)
  • Mise en service et homologation de l'installation (juillet 2021)

Diapositive 17

Les travaux de construction sont en cours

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Description détaillée de la diapositive 17

Les photos montrent les débuts des travaux de fondation de l'enveloppe extérieure de l'IBV.

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Gouvernance et risques propres à l'IBV

Diapositive 19

[CAVIARDÉ]

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Principaux risques à gérer

Retard des travaux de construction

  • Il y a un risque que les travaux de construction de l'installation soient retardés.
  • Atténuation : La stratégie prévoit l'utilisation des immeubles et infrastructures existants pour réduire les risques liés à la construction des nouveaux immeubles.

Report des opérations

  • Il y a un risque que nous ne soyons pas capables d'acquérir les ressources nécessaires pour rendre l'installation opérationnelle.
  • Atténuation : Accélérer l'achat de l'équipement à long délai de livraison et l'intégration immédiate des experts et du personnel.

Retards dus à la réglementation et à la mise en service

  • Il y a un risque que le temps requis pour la validation de la nouvelle installation, l'homologation du vaccin et les essais réglementaires entraîne des retards.
  • Atténuation : Faire participer les agents de réglementation de Santé Canada à chacune des étapes pour assurer la transparence et raccourcir les délais.

Retard relatif au candidat vaccin de COVID-19

  • Il y a un risque que le développement du candidat vaccin contre le coronavirus soit retardé, ce qui entraînerait un retard dans la livraison de l'installation en raison du temps nécessaire pour le transfert de la technologie et les approbations avant la production du vaccin selon les BPF.
  • Atténuation : Mettre l'installation à l'état opérationnel en fonction d'un processus de fabrication de vaccin générique conforme aux BPF et l'ajuster une fois le vaccin reçu.

Pérennité des opérations long terme

  • Il y a un risque de créer une capacité à court terme pour répondre à la pandémie qui ne sera plus utilisée par la suite.
  • Atténuation : Établir un dossier d'analyse pour la pérennité de l'IBV reposant sur des analyses du marché et des modèles financiers (coûts opérationnels et établissement des prix).

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Gouvernance et structure de gestion du projet

Description détaillée de la diapositive 21
  • La vice-présidente et conseillère spéciale du président dirige le projet du CPPB et relève directement du président du CNRC.
  • La vice-présidente et conseillère spéciale du président consulte des conseillers externes et un examinateur tiers indépendant.
  • Les subalternes directs de la vice-présidente et conseillère spéciale du président comprennent :
    • Un gestionnaire principal de projet, qui est responsable de la conception, de la construction et de l'homologation de l'installation, y compris de l'approvisionnement en équipement et en fournitures connexes;
    • Un directeur général des opérations de l'IBV, qui est responsable de la mise en œuvre de l'installation de biofabrication;
  • Un directeur général du projet de l'IBV, qui est responsable de la gestion du projet, de l'analyse des politiques et de la stratégie opérationnelle, et qui offre des conseils et exécute des fonctions de surveillance du projet.
 

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Annexe A : Autres installations de biofabrication à l'étranger

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[CAVIARDÉ]

Diapositive 24

VMIC : gouvernance opérationnelle

Composition du conseil :

  • [CAVIARDÉ]
  • Trois universités : Université d'Oxford, l'Imperial College et la London School of Hygiene and Tropical Medicine
  • Trois partenaires industriels : Janssen, MSD et Cytiva, anciennement GE Sciences de la vie contribuent au financement en nature de l'installation.

Diapositive 25

VMIC : gestion et gouvernance

[CAVIARDÉ]

Le gouvernement britannique ne participe qu'à titre d'observateur et son niveau de participation est défini dans l'accord de partenariat :

  • VMIC ne sera utilisé que pour donner au gouvernement britannique une capacité de réponse d'urgence pour produire des vaccins contre de nouvelles maladies infectieuses et contre le déversement accidentel ou délibéré d'agents biologiques.

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CIADM (États-Unis) : aperçu

  • Le Département de la santé et des services sociaux américains (DHHS) a lancé un appel de propositions pour l'établissement de CIADM dans le cadre de partenariats publics-privés.
  • Les centres pour l'innovation et la fabrication-développement de pointe (CIADM; Centers for Innovation and Advanced Development Manufacturing) sont un élément de la stratégie nationale visant à accroître les capacités nationales de fabrication de vaccins et autres produits biologiques en cas d'urgence.
  • Les CIADM sont exploités par un consortium dirigé par une organisation qui a de l'expérience dans le développement ou la fabrication de contre-mesures médicales.
  • Le DHHS a attribué des contrats aux entreprises suivantes :
    • Emergent Manufacturing Operations Baltimore LLC, Baltimore, MD
    • Seqirus, Holly Springs, NC (qui appartenait à l'origine à Novartis)
    • Texas A&M University System of College Station, Texas
  • Le DHHS contribue au financement de l'exploitation et de l'entretien par la suite.

Diapositive 27

CIADM : gouvernance opérationnelle

  • Les CIADM font partie intégrante de la stratégie nationale visant à :
    • fournir une capacité de réponse aux pandémies et aux attaques bioterroristes, ainsi qu'à accroître la capacité de fabrication de vaccins et d'autres produits biologiques en cas d'urgence;
    • appuyer le développement et la fabrication de contremesures chimiques, biologiques, radiologiques et de médecine nucléaire;
    • développer et former une main-d'œuvre en biotechnologie grâce à des programmes de développement.
  • Les CIADM sont exploités par un consortium dirigé par une organisation ayant de l'expérience en développement ou en fabrication de contremesures médicales.
  • Ils sont sous la supervision de la BARDA (Biomedical Advanced Research and Development Authority) qui relève du DHHS.
  • Les contrats peuvent être renouvelés pour une période de 25 ans, ce qui représente un engagement à long terme pour les partenariats avec l'industrie et la sécurité nationale.
  • Le DHHS prend en charge les coûts des opérations et d'entretien des années subséquentes.

Diapositive 28

Merci

Maria Aubrey, V.-P. et conseillère spéciale du président