Marc-Étienne Lamarche-Gagnon n'est pas étranger aux études supérieures. Il était boursier postdoctoral au Conseil national de recherches du Canada (CNRC) et est actuellement agent de recherche au Centre de recherche sur l'automobile et les transports de surface du CNRC.
Sa carrière a commencé en 2012 lorsqu'il a obtenu un baccalauréat en génie mécanique de Polytechnique Montréal. Peu de temps après, il a commencé sa maîtrise en dynamique des fluides et il s'est rapidement inscrit au programme de doctorat lorsque la portée de son travail s'élargissait. Il a ensuite reçu un prix pour la meilleure thèse, non seulement dans son département, mais dans toute l'université. À la suite d'une bourse de recherche postdoctorale à l'Université d'Ottawa, il a choisi le CNRC pour sa 2e bourse postdoctorale en simulation et en modélisation numérique au Centre de recherche sur l'automobile et les transports de surface à Boucherville, au Québec.
Au CNRC, les travaux de Marc-Étienne portent sur les procédés de fabrication qui impliquent le refroidissement, le chauffage et la circulation des fluides, comme le moulage, qui consiste à fabriquer des pièces en faisant entrer un matériau fondu dans un moule. Chaque jour, il travaille sur le développement de modèles numériques et de logiciels pour simuler la physique qui sous-tend ces processus et aider à concevoir les outils et les capteurs employés dans ces processus. Animé par son intérêt pour les phénomènes de transfert de fluide et de chaleur, il travaille actuellement à la conception de canaux de refroidissement les plus performants dans les moules. Le processus de refroidissement se faisant par cycles, il cherche à trouver la topologie optimale (la forme, la position et la coupe transversale) pour éliminer le plus efficacement possible la chaleur et assurer l'uniformité du refroidissement.
Marc-Étienne adore le fait qu'au CNRC, il puisse combiner la recherche fondamentale et la recherche appliquée : « Au cours de mes études doctorales et postdoctorales précédentes, j'ai surtout travaillé en recherche fondamentale. Il n'est pas toujours facile de trouver des projets qui traitent de problèmes réels. Travailler au CNRC m'a permis d'appliquer mes connaissances fondamentales à l'industrie. »
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